Stonks trace une ligne tendue entre post-punk nerveux, noise en clair-obscur et jazz déconstruit. Ça grince, ça sature, ça déraille : des compositions où l’absurde frôle l’angoisse, et où chaque tension cherche son point de rupture.
Quelque chose d’instable affleure — entre urgence et détachement, friction et flottement. Un déséquilibre assumé, comme un sourire crispé qui dissimule la crampe. La désinvolture, ici, a des reflets sombres.
Avec Badger, leur deuxième EP sorti chez EXAG’ Records, Stonks pousse cette esthétique mouvante encore plus loin. Plus intense, plus physique, plus libre. Un post-punk défigé, injecté de groove, de nerfs, d’élan. Pas de grandes théories : juste du bruit qui fait bouger.